
Ce mardi, l’Office Congolais de Contrôle (OCC) est en ébullition. Les agents de l’entreprise publique sont descendus dans la rue pour dénoncer le non-paiement de leurs salaires. À cela s’ajoutent de graves soupçons de détournements de fonds au sein de l’institution. Face à la pression, les travailleurs exigent la démission immédiate du Directeur Général (DG) et du Président du Conseil d’Administration (PCA).
Pendant que les cris de détresse des agents résonnent, une scène choquante se déroule devant le siège de l’OCC. Des bus de la police, notamment les véhicules dits « Kabesele », sont stationnés à l’entrée pour assurer la sécurité personnelle du DG. Une sécurité privée qui coûterait, selon nos sources, 4.000 dollars par jour, entièrement pris en charge par les fonds de l’entreprise.
Comment justifier une telle dépense dans un contexte où des centaines de travailleurs ne sont pas payés ? Pourquoi protéger une seule personne avec des moyens aussi extravagants, pendant que ceux qui assurent le fonctionnement de l’entreprise vivent dans la misère ?
Cette décision, perçue comme un affront par les agents, illustre une gestion égoïste et irresponsable, où la priorité semble être la survie d’un dirigeant plutôt que la dignité de ses employés. L’heure est grave. L’État doit agir, et vite, pour mettre fin à cette dérive et restaurer l’ordre au sein de l’OCC. Le tonnerre